QUELQUES CONSIDERATIONS
POUR LA FONDATION D’UNE
CONVERGENCE LACANIENNE
DE PSYCHANALYSE
Par
Luiz-Olyntho Telles da Silva
1998
Organiser un espace d’après ce que nos pretendons
nous met dans une situation difficile: jusqu’à ce moment nous avons
occupé la place du critique et nous savons combien et comment c’est
rare le critique passer à la place de l’ecrivain.
Il nous semble que c’est à un passage de ce type
que nous nous proposons.
Nous voulons un espace que ne suive pas ni le modèle
de l’église ni celui de l’armée. Dans cela, nous sommes tous
d’accord. Nous savons ce que nous ne voulons pas et celui est déjà
un pas très important.
De l’autre coté, le fait de ce que nous voulons
n’exister pas nous met dans le champ de la creátion et, comme créateurs,
nous marchons à la grève du futur, un fait que pour soi même
fait émerger la question de l’éthique: le futur que nous
aurons, nous et nos enfants, ça depend de ce que nous sommes en
train de faire aujourd’hui. Nous sommes fidéicomissaires de Freud
et Lacan et d’après cela nous avons besoin d’avoir toujours présent
la question de la formation des analystes. Pourtant, celui n’est pas parler
de comment enseigner la psychanalyse pour les débutants; c’est,
avant tout, d’avoir toujours présent la question da la formation
des analystes que nous sommes! La transmission de la psychanalyse se donne
au moment où nous praticons notre métier et le mittere ici
présent est de l’ordre de l’act.
Notre présence au tour de l’organization d’une
Convergence c’est le témoin de notre non acceptation de la
présente situation, mais elle est aussi le témoin de que
le dernier mot n’est pas encore dit. Nous avons encore beaucoup de travail
devant nous. Et cela dit aussi de la présence d’un vigoureux désir.
Nous savons que l’institutionalisation de la psychanalyse
fait résistence au désir, nous disons au désir qui
mouve le discours de la psychanalyse. Si celui-ci n’est pas le pivot des
difficultés, sûrement il est un de ses plus importants points.
Les plus de dix années de la Lacanoamericana nous
a enseigné la richesse de ce qui peut être une structure où
l’appui est constitué par le travail de chacun et par le respect
au travail de l’autre. Cette structure determine une horizontalité
élargissante dont les ondulations sont conséquence des différences
de discours.
Si, d’un côté c’est vrai que la caractéristique
de non continuité – caracterisée par la dissolution au bout
de chaque réunion – contribue à l’inexistence d’une structure
hiérarchique, d’autre côté c’est vrai aussi que beaucoup
de liens de travaux commencés dans ces rencontres ont encore une
permanence, et ce que cela pointe, ce que cela vise, c’est à une
communauté de travail.
Nous pensons que cela nous encourage à essayer
la formalisation d’un espace pour cette communauté de travail, laquelle
nous permets à captaliser ces conquêtes, une fois que la fragmentation
dont nous avons vecue jusqu’à ce moment ne nous a pas trop aidée.
Donc, nous avons pensé pour Convergence une structure
minimun d’organisation, laquelle respect avant tout la souveranie des instituitions
que lui conforment et garantissent, ça veut dire une structure que
respecte les differences, une structure que nous permet même de naviguer
dans la différence.
Au Brésil que nous connaissons, ne nous est pas
facile naviguer dans la différence. Les tentatives n’ont pas atteint
la réciprocité nécessaire à sa suite. Il faut
encore beaucoup plus de travail, nous trouvons, pour qu’on touche le respect
nécessaire à l’envie de travailler ensemble. Cela veut dire
que nous sommes tout à fait d’accord avec la réalization
de comités de liaison régionale, mais nous ne pouvons pas
oublier que cette régionalité, avant d’être dictée
par la géographie, elle est dictée par le transfert, condition
d’existence de l’inconscient duquel concept fait partie l’analiste.
Le Comité de Liaison Général doit
être maintenu - avec une rotation régulier de ses membres
– pour sa caractéristique de lieu de la représentation. Il
est possible que cette structure minimum soit l’estructure même que
nous tous voulons, lieu qui peut donner place et extension aux iniciatives
de chaque institutions convergentes, c’est à dire, les activités
qui sont partagées, au moins, pour deux institutions.
L’informe n.º 2 de la Comission Organisatrice de
la Réunion Fondatrice, qui a été prevu pour octobre
de cette année, nous parle de 50 (cinquante) institutions qui sont
interessées à cette fondation. Cela veut dire que d’après
la Reunion Préparatrice nous avons eu une augmentation de plus au
moins 50%. Grandira-t-elle géometriquemente à chaque année?
– Nous sommes d’accord qu’il faut penser à un dispositive
qui donne la possibilité de l’entrée de ces nouvelles institutions.
Il nous semble que c’est bon le critère d’une présentation
contresignée pour quatre autres institutions déjà
convergentes, pour être aprouvée par une majoritée
simple. D’autant plus, nous devrions aussi avoir comme critere de base
l’examen de la constitution statutaire des institutions demandantes, au
sens elles soient en conformité avec les propositions de Convergence,
et aussi avec les lois de leur pays d’origine.
La participation des psychanalystes non-associés
aux travaux proposés par les institutions convergentes – comme par
exemple les journées de travail, publications et même un congrès
général – devrait être toujours possible, cependant
n’ayant pas, pour être cohérent avec ses propos personneles,
le droit de voter.
En parlant du nom du baptême, nous ne voyons pas
pourquoi ne pas suivre avec ce nom bien théorisé et affectueusement
déjà pris : CONVERGENCE LACANIENNE DE PSYCHANALYSE. |